Sous la direction de Benoît Bayle
Ma mère est schizophrène. Schizophrénie et parentalité.
Collection « La vie de l'enfant »
érès, Toulouse, 2008, 236 pages






Présentation

Le titre de cet ouvrage est un appel, celui lancé par des enfants de mères schizophrènes, devenus adolescents ou adultes, dialoguant sur le net, à l’occasion de forums de discussions. « Ma mère est schizophrène » dit leur souffrance, mais aussi l’importance d’un soin pensé dès la grossesse et la naissance, dans la continuité, au fil du développement de l’enfant.

En effet, la schizophrénie touche près de 1 % de la population, c’est dire l’importance de cette maladie éprouvante pour celles et ceux qui en supportent le joug quotidiennement. Pour soigner cette affection, les progrès thérapeutiques ont été considérables depuis la mise au point des premiers médicaments neuroleptiques, voici près de cinquante ans.

Mais ces progrès scientifiques ne dispensent en rien du travail d’accompagnement et de soutien psychologique, social et éducatif, surtout lorsque l’enfant paraît et que la femme schizophrène devient mère… Un véritable travail d’orfèvre doit alors être mis en œuvre pour accompagner ces femmes et ces enfants, afin de les préserver, l’un et l’autre, d’une pathologie qui impose sinon ses effets dévastateurs et aliénants.


Benoît Bayle, psychiatre des hôpitaux et docteur en philosophie, exerce comme praticien hospitalier au Centre Hospitalier Henri Ey (Bonneval, Eure-et-Loir).

Ont participé à cet ouvrage : Alexandra Barroso, Odile Cazas, Marie Champion, Dominique Charlier-Mikolajczak, Abram Coen, Marianne Coen, Véronique Cohier-Rahban, Nathalie Elbaz-Cuoq, Nicole Garret-Gloanec, Nine Glangeaud-Freudenthal, Flore Guillemot-Mortagne, Odile Khalifat, Fattaneh Maleki, Grégory Payet, Anne-Sophie Pernel, François Poinso, Christine Rainelli, Perrine Sablayrolles, Ravy Samreth, Arlette Seghers, Anne-Laure Sutter-Dallay, Frédérique Vischetti.

Cet ouvrage collectif a été élaboré dans le cadre de la Société Marcé Francophone, association qui a pour but de faire connaître les pathologies liées à la puerpéralité et leur retentissement dans le champ de la petite enfance. Il s’adresse aux psychiatres et aux psychologues, mais aussi aux gynécologues-obstétriciens et aux sages-femmes, aux pédiatres et aux puéricultrices, aux infirmières et aux éducatrices, ainsi qu’à toute personne concernée par la petite enfance.


La presse en parle

Dr. Caroline Martineau, Le Quotidien du Médecin

Dr. Bruno Verrechia, La lettre du psychiatre